
amiante
Publié le 03 Mai 2023
Le coût des sinistres liés au retrait-gonflement d’argiles, qui a battu un record en 2022, ne cesse de croître. Cette tendance inquiète le gouvernement qui a décidé de réagir. Une mission temporaire de suivi des RGA vient ainsi d’être lancée.
Le député Vincent Ledoux vient de se voir confier une mission temporaire de suivi du phénomène de retrait-gonflement d’argiles d’une durée de 6 mois. Cette mission comprend 4 objectifs principaux. Une étude des bonnes pratiques de soutien aux plus modestes est ainsi prévue afin d’évaluer les aides existantes et d’établir des propositions afin de renforcer leur efficacité. Le régime de catastrophe naturelle, dont l’équilibre est mis à mal par la croissance des RGA, doit aussi être évalué. La facture liée au RGA dans le cadre du régime de catastrophe naturelle a en effet atteint 2,9 milliards d’euros en 2022. Les prévisions sont par ailleurs particulièrement pessimistes. Les assureurs estiment en effet que ce montant aura triplé en 2050.
La mission temporaire doit également s’intéresser aux techniques de prévention qui peuvent être mises en œuvre sur le territoire national avec des coûts acceptables. Le développement de techniques moins coûteuses agissant sur les sols afin d’éviter leur assèchement suscite en effet de grands espoirs. Enfin, le député doit effectuer des recommandations afin de mieux informer les élus et les sinistrés. Seules les nouvelles constructions doivent en effet faire l’objet d’une information spécifique sur ce risque depuis 2020. L’information reste à l’heure actuelle facultative dans l’ancien alors que 50 % des maisons dans l’Hexagone sont concernées par le risque RGA.