
amiante
Publié le 30 Avril 2025
En 2025, le diagnostic de performance énergétique (DPE) devient un enjeu majeur pour les bailleurs. Avec la loi Climat, les logements mal classés risquent de lourdes sanctions, comme l’interdiction de location. Face à ces défis, l’Union des Syndicats de l’Immobilier (UNIS) propose des solutions claires pour sécuriser le DPE et protéger les propriétaires. Découvrons ensemble ces recommandations pratiques.
Le DPE est un diagnostic incontournable dans la connaissance de la performance énergétique des habitations. Il classe les biens selon leur consommation d’énergie. Mais des erreurs fréquentes, comme des étiquettes différentes pour un même logement, créent la confusion.
Ces dysfonctionnements touchent les bailleurs : un logement abusivement classé « G » devient indécent. Le bailleur encourt par conséquent une diminution, voire une suspension de loyers, une interdiction de location et une obligation de réaliser des travaux de rénovation énergétique. Ces sanctions injustes rendent la fiabilisation du DPE essentielle. Découvrons comment l’UNIS répond à ce défi.
L’UNIS propose une idée plus adaptée à la situation : utiliser le DPE collectif. Ce diagnostic, réalisé pour un immeuble entier, est plus stable que le DPE individuel. L’UNIS suggère ainsi de retenir la meilleure note entre les deux DPE afin de protéger les bailleurs, tout en respectant la loi Climat.
L’UNIS propose plusieurs solutions pratiques pour aider les bailleurs à se protéger :
‐ Choisir le meilleur diagnostic : il s’agit de prendre la meilleure étiquette entre les DPE individuel et collectif pour éviter les sanctions injustes.
‐ Limiter l’indécence aux nouveaux baux : appliquer les règles d’indécence uniquement aux nouveaux contrats de location.
‐ Protéger les travaux votés : suspendre les sanctions si votre copropriété a déjà voté un plan de rénovation.
‐ Adopter la règle du « meilleur seuil » : utiliser le meilleur score (consommation ou émissions de gaz) pour sortir plus de logements de la classe G.
‐ Corriger le calcul pour l’électricité : ajuster le coefficient de l’électricité, trop pénalisée par rapport au gaz.
En définitive, ces recommandations de l’UNIS offrent une bouffée d’air frais aux bailleurs face aux défis du DPE en 2025. Grâce à ces mesures, l’État et les professionnels peuvent travailler main dans la main pour un secteur immobilier plus juste.